Roland GARROS

Publié le par Jean Marc

 
Roland GARROS nom évocateur en effet qui ne cônnait pas ce célèbre stade ou tous les ans s'affrontent les plus grands noms du tennis. Mais qui cônnait la véritable origine de ce nom

En fait Roland GARROS était un aviateur émérite voici son histoire


                                                       
 

 

 

Roland GARROS est né  St Denis de la Réunion  le 6 octobre 1888.Il part pour la Cochinchine a l’age de 4 ans il y restera jusqu’à ses 11 ans. Ensuite il partira en métropole pour y poursuivre ses études au Collège Stanislas. Son état de santé se détériore il part pour CANNES pour s’y faire soigner là les médecins ont peu d’espoir de le sauver il est atteint d’une pneumonie sur ce les médecins lui conseillent de faire du sport ce qu’il va faire avec succès et par là même retrouver sa santé. De retour à Paris il achève ses études au Lycée Janson de Sailly il pratiquera le football et le cyclisme et deviendra même champion de France de cyclisme interscolaire de vitesse en 1906. Il s’initie au tennis lors d’un séjour en Angleterre. Il poursuivra ses études et obtient son baccalauréat de philosophie et de langues

Il est ensuit diplômé de la chambre de commerce britannique et d’HEC ou il se liera d’amitié avec Emile LESIEUR et adhère au stade français en 1906 avec son parrainage. Et pendant ce temps une obsession l’envahit il rêve de voler ce sera une révélation quand il verra Blériot, Latham, Harman et Curtiss au Meeting de Reims en 1909 le Mythe commence    

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Un avion coûte cher

Pour pouvoir s’en acheter un il s’occupera d’une affaire de ventes de voitures « automobiles Grégoire » il peut enfin s’acheter son aéroplane une Demoiselle CLEMENT-BAYARD malheuresement a sa première sortie 30 mètres à peine parcouru un biplan piloté par Maurice Clément coupe son en aéroplane en deux Roland GARROS n’est pas blessé. M. CLEMENT remplace son appareil  il n’y a pas d’écoles de pilotage Roland GARROS doit se former par lui-même et en observant d autres pilotes plus expérimentés notamment AUDEMARS qu’il se liera d’amitié et MOISANT

 

 

        Edmond Audemars et Roland Garros, sur la gauche, lors de leur apprentissage du vol sur Demoiselle, à Issy-les-Moulineaux en avril 1910

 

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 L’apprentissage des deux hommes  effectué, non sans casse et non sans bleus, leur brevet de pilote en poche (juin) les 2 hommes vont courir les meetings européens durant l’été et toucher leurs premiers cachets à leurs risques et périls. C’est à cette époque qu’Audemars participe au 1er meeting de Viry (74, F) en août 1910 où les Genevois verront voler la Demoiselle. Avec ses 50kg, Audemars exploite beaucoup mieux le léger appareil de 150kg que Garros, plus lourd. Garros se tournera dès lors vers le Blériot-XI pour quelques années .

 


 

 
  
 
Sur la touche lors d'un meeting aux USA en 1911

De retour en France avec AUDEMARS il participe aux grandes courses de 1911 : Paris / Madrid, Paris / Rome .. Puis le circuit Européen, la plus grande épreuve organisée à ce jour, qui comporte 9 étapes à travers la France, la Belgique, la Hollande et l'Angleterre. 41 pilotes au départ, mais la course tourne au duel entre Garros et André CONNEAU. Au terme d'un parcours de 2500 km comprenant une traversée de la Manche dans les deux sens, celui-ci se pose à Vincennes avec 5 minutes d'avance sur Garros, qui fait figure d'éternel second. Seuls 9 pilotes franchissent la ligne d'arrivée. Mais Roland Garros veut sa revanche : il l'obtient en septembre 1911 à Dinard, en battant le record mondial d'altitude. A Houlgate l'année suivante, sur Blériot spécial, il atteindra 4900 mètres. Le 11 décembre 1912, il battra le nouveau record d'altitude au large de Carthage sur Morane-Saulnier, avec 5610 mètres .

        Le 23 septembre 1913, Garros accomplissait dans les plus audacieuses conditions la traversée de la Méditerranée, d' " un seul coup d'aile ", de France en Afrique, son appareil était un modeste monoplan MORANE-SAULNIER type H, équipé d'un moteur GNOME de 60 CV. Il ne disposait d'aucun flotteur.

        Parti de Saint-Raphaël à 5 heures 47 avec 250 litres d'essence, il passait vers 7 heures au large de Calvi, à 10 heures 45 sur Cagliari. A l'atterrissage à Bizerte il ne lui restait que 5 litres d'essence. La traversée de 730 kilomètres dont plus de 500 au-dessus de l'eau, avait durée 7 heures 53.
  

 

 

Puis vient la première guerre Mondiale
 

 

  Roland Garros s'engage dans l'aviation dès les premiers jours du conflit. Il effectue des missions de reconnaissance, puis très vite, il se rend compte qu'il faut perfectionner l'armement des avions. De novembre 1914 à mars 1915, il travaille avec l'ingénieur Raymond SAULNIER à la mise au point du tir des mitrailleuses à travers l'hélice. En quelques jours, sur son MORANE, équipé d'une hélice blindée, il devient le principal AS français, abattant trois appareils allemands sur les sept que notre aviation a à son actif depuis le début de la guerre.

Malheureusement, le 18 avril 1915, jour de sa 3ème victoire, son moteur est endommagé par des balles, alors qu'il bombarde - à la main ! - un train à basse altitude près de Courtrai.

        Garros doit se poser en territoire ennemi. Il tente, sans succès, d'incendier son appareil … Double désastre ! Il est fait prisonnier et le secret de son avion est découvert par les allemands, qui le perfectionneront grâce au constructeur Antony FOKKER .

        Une nuit dans sa prison de ZORNDORF, il entend le bruit d'un avion. Il se précipite à la fenêtre pour le voir. Plus tard, il saura que c'était le NIEUPORT du pilote français MARCHAL, qui venait de lancer des tracts appelant à la paix. 100 km avant d'atteindre les lignes russes, son moteur tombe en panne : il est pris et se retrouvera avec Garros à la prison de MAGDEBOURG. Les deux hommes se lient d'amitié.

Marchal parlant parfaitement la langue germanique, ils parviennent à s'évader, déguisés en officiers allemands, le 14 février 1918 en passant par la frontière hollandaise. Enfin libre après 3 ans de captivité !

        A son arrivée en France Roland GARROS est promu Officier de la Légion d'Honneur.

Très affaibli, Garros est envoyé se reposer dans le midi, dès que son état s'améliore, il rejoint l'école d'acrobatie de PAU, puis l'école de tir de CAZAUX. Enfin, le 20 août 1918, malgré les autorités qui voulaient l'affecter au Service des Fabrications, il retrouve son ancienne escadrille, la 26, à HETOMESNIL, près de BEAUVAIS.

        L'escadrille est équipée de SPAD XIII à moteur HISPANO SUIZA 200 CV, les meilleurs avions de chasse de l'époque. Avec l'aide des pilotes tels que René FONCK et le capitaine SERVIN, il reconquiert sa place au sein du groupe de chasse 12, le fameux groupe des Cigognes. Le 2 octobre, il obtient sa 1ère victoire depuis son évasion, il se porte volontaire pour toutes les missions. Hélas, 3 jours plus tard, le 5 octobre 1918, alors qu'il effectuait une patrouille avec le Capitaine de SERVIN , il est entraîné à l'intérieur des lignes allemandes dans un combat avec 6 FOKKER. Les deux équipiers sont séparés. Nul ne reverra Roland GARROS vivant.

        Les allemands le découvriront dans l'épave de son avion, près de VOUZIERS, et lui rendent les derniers honneurs. Personne chez les aviateurs aux croix noires ne revendiquera cette victoire.

 



 Sa Tombe à VOUZIER


 
 Son Ami AUDEMARS sur sa tombe en 1968

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